Bonjour Alexis, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Alexis Royet. Je suis entraîneur de handball depuis 15 ans. J’ai passé un BPJEPS Sports collectifs ainsi qu’un DEJEPS mention handball. Cela fait maintenant cinq ans que j’entraîne la catégorie -18 France à Cournon d’Auvergne.
Comment est venue cette vocation à entraîner ?
Je suis avant tout un passionné de sports collectifs. En terminal, j’entraînais déjà une équipe de -12 de handball. Cette fibre d’entraîneur et cette envie de transmettre n’a jamais cessé d’exister en moi. J’ai plaisir à retranscrire ce que j’apprends sur le terrain avec les joueurs.
En ce qui concerne ton groupe -18, tu conclus cette préparation estivale avec trois victoires en trois rencontres. Quel bilan tires-tu de ces matchs amicaux ?
Je reste satisfait de cette préparation car le groupe se connait bien et évolue de manière saine. Il est dans la continuité de l’an dernier. J’ai pu intégrer de nouveaux joueurs dans l’effectif et effectuer une rotation pour donner du temps de jeu à tout le monde et que chacun puisse progresser. C’est une politique voulue de confronter les plus jeunes au niveau -18 France pour qu’ils développent des automatismes à l’avenir. Néanmoins, je reste lucide et regrette de ne pas avoir plus d’adversité à travers nos rencontres.
Quels sont les objectifs que vous avez déterminés avec ce groupe ?
Parmi les objectifs, nous espérons chercher la poule haute afin de se confronter au meilleur du handball français. Nous savons que nous ne sommes pas favoris, c’est à nous de montrer que nous sommes capables de battre n’importe quelle équipe et de se dépasser. Le second objectif est de former des jeunes joueurs pour les préparer au niveau supérieur, notamment avec l’équipe Espoirs (Nationale 3). Faire la passerelle avec le niveau séniors reste un but à accomplir.
L’équipe évoluera cette année dans la Poule 10 des U18 Nationaux. Quelle approche as-tu des adversaires de cette phase de brassage ?
La poule est très relevée cette année. Trois équipes semblent être au-dessus du lot avec Annecy, Valence et l’Entente lyonnaise. Ils se sont affirmés comme des grosses équipes au fil des années et de réels prétendants pour aller chercher la poule haute. Quand on observe la phase retour de l’an dernier où nous avons battu Chambéry, Aix-en-Provence et Saint-Raphaël, tout reste possible.
Comment comptes-tu aborder ce premier match contre le bassin Annécien ?
C’est une très belle équipe, qui a réalisé un très beau parcours l’an passé. Annecy s’inscrit dans un département où le niveau handball est très relevé avec Annecy CSAV (N1 Elite) et Annecy Handball (Nationale 2). Le hasard fait que nous n’avons pas souvent joué contre eux. Nous ne connaissons pas trop, ce qui est un avantage et un désavantage pour l’un comme pour l’autre. Une très belle ouverture de championnat s’annonce.
D’une manière générale, peux-tu donner les qualités de ton équipe ?
Ce que j’aime beaucoup chez ce groupe c’est qu’il reste à l’écoute. Ils sont investis et participent tactiquement à l’élaboration du plan de jeu, en lien avec leur coach bien-sûr (rires). Il n’y a que des joueurs altruistes qui sont aussi impliqués dans la vie du club. C’est une certitude qu’un gros noyau alimentera la génération future du groupe séniors.
Un mot pour définir la saison qui arrive ?
Passionnante. C’est impossible de prévoir ce qui va se dérouler car dans le sport, tout est possible. Le terrain reste la zone de vérité et il faut se battre à chaque instant pour tenter de répondre à ses objectifs et progresser tous ensemble.